En couverture, un tableau de François Malbreil
Né en 1953, François Malbreil n’a cessé d’arpenter le monde, des tropiques aux pôles. De ses nombreux voyages à Madagascar, il a rapporté quantité de toiles, d’aquarelles, de dessins. Il a eu la chance de participer à une mission en Antarctique qui l’a intensément inspiré. En voyage, il fait des carnets de croquis et des aquarelles, de retour à l’atelier, certains dessins deviennent des toiles monumentales.
En 2009, j’ai partagé avec François Malbreil un voyage en Sibérie sur près de 3000 kms le long de l’Ob, à bord d’un bateau où il n’a cessé de prendre des photos et de dessiner. Il était parti avec un autre artiste, notre ami commun Philippe Ségéral dans l’intention de voir l’éclipse solaire du 31 juillet à Nadym, une petite ville gazière située juste sur le cercle polaire (sur le trajet de la "voie morte" construite sous Staline par les bagnards du goulag). Cet été-là , je réalisais un reportage radiophonique à la rencontre des riverains de l’Ob et des Nenets. Ensemble, nous avons découvert la splendeur de la toundra vue d’hélicoptère. Le spectacle de l’éclipse a été gâché par une pluie torrentielle. Mais ce voyage a scellé notre amitié.
On peut voir quelques unes des toiles de François Malbreil dans les musées de la région Midi-Pyrénées, on peut aussi commencer par visiter son site personnel.
Qu’il soit à Toulouse et dans son Ariège natale, il ne quitte guère ses pinceaux, sinon pour l’atelier de lithographie, de gravure ou de céramique. Ou pour glaner sur les marchés et dans les brocantes de nouvelles sources d’inspiration.